21 janvier 2020


Power to change : La rébellion énergétique.


Ce mardi 21 janvier à 20h30 au cinéma LES BALADINS à Lannion.


Avec Jean-Pierre Trillet, membre du Conseil de développement et pilote de l'action "Encourager le développement des énergies renouvelables".


29 novembre 2018

Fuites d'eau sur le domaine public


Qui alerter sur la zone de LTC ?

- Du lundi au vendredi de 8h30 à 12h00 et de 13h30 à 17h30 : 02 96 05 60 90
- En dehors des heures d'ouverture :
  02 96 05 60 90 puis un message enregistré vous indique le numéro d'astreinte.

LINKY : 

Adresse de Solution 30 (les poseurs de LINKY) :


Solution 30
Rue Chante-coq
92800 PUTEAUX 

Une vidéo d’élu :

Le maire de Waziers prend en compte les questions de ses administrés, rencontre un responsable de chez ENEDIS et s’exprime dans une vidéo en date du 15 octobre 2018 : hhttps://www.qwant.com/?q=youtube%20maire%20de%20waziers&t=videos&o=0:e862fe3514937301b0acff0042cd5926

20 octobre 2018

 

Réflexion sur la facture EDF/ENEDIS et LINKY

Comment un compteur connecté (objet connecté) va-t-il nous aider pour faire des économies?
Il y aura toujours (voire plus) 67,94% de taxes et de contributions.
MA FACTURE D'ELECTRICITE (base 6kVA) :




LINKY : à visionner :


La vidéo de l'intervention de S. Lhomme.
Synthèse passionnante et simple de la situation (même au plan juridique) : C'EST ICI

Les liens vers les vidéos de la conférence-débat du 13 décembre 2017 sont toujours ici :


Interview BOURDIN SUR RMC

6 octobre 2018


LINKY.

Actuellement, sur Pleumeur Bodou, ENEDIS, via la société SOLUTIONS30, fait le forcing pour poser ses compteurs électriques connectés - qu'ils nomment "communicants" -.
Nombre d'entre vous nous demandent s'il existe un modèle de lettre pour refuser la pose de cet objet connecté, pardon, de ce compteur communicant.

Voici un modèle de lettre dont vous pourrez vous inspirer :

Pensez également à envoyer sa copie à nos élus locaux, départementaux, régionaux, etc.





 


LINKY : "Le silence des élus".

Interpellés sur ce compteur LINKY la plupart de nos élus (dont maires) restent bien silencieux. Interrogés, c’est le grand silence. Ils préfèrent laisser faire l’opérateur historique ou se réfugient derrière le SDE (syndicat départemental d’énergie) au lieu d’écouter et informer leurs administrés dont ils se disent les représentants élus !

Cet équipement qui relève du domaine des « objets connectés » n’est visiblement pas au point : incidents électriques (électroménager, domotique), accidents, incendies, surfacturation. Pour prétendre poser ce compteur l’opérateur historique et la société de sous-traitance ont un comportement inacceptable: information préalable non signée, usage illégale du logo CNIL,  rendez-vous non-tenu, arguments fallacieux, menaces voire violences, compétences et qualifications d’électriciens douteuses, tentative de passage en force, harcèlement. De plus ce LINKY ne semble pas actuellement homologué (usage) par l’Europe.

Votre compteur actuel appartient à la commune : s’il y a délégation d’entretien et de conseil au SDE, il n’y a pas délégation de patrimoine et de propriété de manière générale. Alors on va jeter tous nos compteurs actuels à la benne et nous faire payer ce nouvel équipement en nous parlant d’écologie verte, de facilité de gestion, de souplesse et autre économie circulaire?

Bon nombre de communes n’expliquent rien, ne s’investissent pas pour informer et organiser des réunions à cet effet : courage, fuyons ? Heureusement, quelques 700 maires se sont élevés avec courage, pragmatisme et humanisme pour défendre le libre choix de leurs concitoyens ! EDF/Enedis laissent des tas de courriers et interpellations fondées sans réponse et ne parle que du service d’intérêt général - le sien surtout ! -.

Vous êtes libre d’accepter ou non cet objet connecté. Nous vous invitons à réfléchir et à vous questionner sur ce nième moyen connecté et imposé au nom du sacrosaint « big data ».  Aux USA, Canada, Italie, Allemagne ils sont démontés à la demande des dirigeants.

Il faut un moratoire arrêtant ce déploiement incité ou soutenu par l’inertie des dirigeants. Sinon cela finira comme l’amiante, le sang contaminé, la radioactivité des Iles du Pacifique, le chlordécone aux Antilles, le nuage de Tchernobyl. Aujourd’hui, ceux qui disent « j’assume »  ne seront plus là demain !

Philippe Blondé et Patrice Desclaud.
 

 

Pleumeur Bodou Nature a, par deux fois, demandé au maire de Pleumeur Bodou, d'organiser une séance d'information au profil des Pleumeurois.

Restés sans réponse, voici les deux courriers expédiés en recommandé.


- Courrier du 28 décembre 2017 :

- Courrier du 20 mars 2018 :

8 juillet 2018

EXTRACTION DE SABLE COQUILLIER

EN BAIE DE LANNION.

 

A l’occasion de la visite du Président de la République en Bretagne, la Presse s’est faite l’écho de ses déclarations au sujet de l’extraction de sable coquillier en Baie de Lannion.
Si certains se sont immédiatement réjouis et ont crié victoire, d’autres comme Pleumeur Bodou Nature ont analysé les propos du Président de la République.
Dans Ouest-France on a pu lire : « Les conditions ne sont aujourd’hui pas satisfaisantes. Nous avons demandé au groupe Roullier de faire des propositions pour qu’on puisse combiner les intérêts légitimes du groupe et les préoccupations des associations. Il faut que les gens sachent se parler. Des négociations vont être ouvertes. ».
 

PLEUMEUR BODOU NATURE REPOND.

 
« Les conditions ne sont aujourd’hui pas satisfaisantes... ».
Cela peut également vouloir dire que « Les conditions » (d’exploitation) pourraient devenir satisfaisantes! Et pour qui et comment? Tout simplement pour la C.A.N., qui est une filiale du groupe Roullier, en modifiant pour la énième fois ces conditions (volume par exemple). Une fois de plus on ne parle que des conditions et non des conséquences.
 
« … Nous avons demandé au groupe Roullier ... ».
C’est la première fois qu’officiellement un élu de la République nomme ce groupe. Jusqu’ici c’était la CAN (Compagnie Armoricaine de Navigation) qui était nommée ; d’ailleurs c’est cette filiale du groupe Roullier qui a déposé le dossier d’exploitation et qui a obtenu à la fois un décret ministériel approuvé en Conseil d’Etat et les autorisations préfectorales d’extraction. Donc on peut aujourd’hui affirmer que depuis le début de cette histoire c’est le groupe Roullier qui est aux commandes ; mais ce n’est pas vraiment un scoop.
 
« ... de faire des propositions pour qu’on puisse combiner les intérêts légitimes du groupe et les préoccupations des associations… ».
Combiner les intérêts légitimes du groupe Roullier et les préoccupations d’associations ? Voici créée une bien grande marche avec, en haut, des « intérêts légitimes » et en bas des « préoccupations d’associations ». Aspirer du sable coquillier au détriment de la vie sous-marine serait donc légitime ! Messieurs du groupe Roullier, sachez que les « préoccupations » ne sont pas seulement celles des associations mais celles des Trégorroises et Trégorrois et même de tous les Français. Les associations ne font que fédérer l’énergie de la colère ! Quel manque de respect pour nous.
Le groupe Roullier aurait donc des intérêts à agir. Mais alors, pourquoi le groupe Roullier n’a-t-il pas déposé lui-même le dossier de demande d’extraction et obtenu le décret (et donc le titre minier) valable jusque 2030? Pourquoi ce groupe mondial a-t-il laissé faire sa filiale ? Aujourd’hui, dans l’impasse, ce sont les « têtes » qui reprennent la main ; curieuse méthode.
 
« … Il faut que les gens sachent se parler… ».
Mais nous savons nous parler ! Simplement, personne dans le groupe Roullier ne veut entendre la réaction populaire ! Nous avons démontré plusieurs fois et officiellement que l’étude du document initial de la C.A.N. ne tient pas la route. Nous avons prouvé que les besoins en sable coquillier sont largement couverts par les extractions aux Duhons, à La Cormorandière et à La Horaine. Nous avons prouvé qu’un désastre écologique aurait lieu dans la zone des 7 Iles et au-delà.
« Que les gens sachent se parler » veut peut être dire que nous devons écouter et approuver béatement les arguments du groupe Roullier qui légalement a un intérêt (financier)à aspirer à bas coût le sable coquillier sans tenir compte du rôle vital de cette dune située à 4km du bord de mer.
 
« ... Des négociations vont être ouvertes. »
Il n’est donc pas opportun d’être optimiste ou pessimiste (1) car nous n’en sommes qu’à l’idée de négociations.
Mais négocier quoi ? Il n’y a rien à négocier. La nature ne se négocie pas, on la protège pour ce qu’elle nous donne.
 

QUELQUES POINTS POUR BIEN SE SITUER.

 
1-        Ne pouvant plus extraire le maerl depuis 2013, la CAN invoque la nécessité comme prétexte à l’extraction de sable coquillier dans la baie de Lannion, la nécessité absolue de l’amendement des sols bretons pour justifier  sa démarche. Elle obtient, par décret du 15 septembre 2015 signé par Messieurs VALLS et MACRON, la possibilité de le faire avec une autorisation annuelle préfectorale.
2-        Le potentiel d’extraction actuel de la CAN est le suivant (Côtes d’Armor et Finistère) :
  • La Cormorandière pour 20 000 m³/an jusqu’en (CAN + COPERMER),
  • Les Duons pour 50 000 m³/an,
  • La Horaine pour 125 000 m³/an.
Soit un potentiel annuel de 195 000 m³/an.
La SAU (Surface Agricole Utile) de la Bretagne est de 1 635 990 ha.
Le pH moyen est de 6,3.
L’amendement à l’hectare est compris entre 100 et 300 kg/ha et par an (soit entre 0.083 et 0.250 m³/ha par an).
Le besoin annuel en sable coquillier est donc compris entre 45263 m³ et 136 335 m³. (2).
Ce besoin est donc largement couvert par le potentiel des trois sites actuels et ceci jusque 2035/2036.
3-       Le besoin en amendement des sols bretons est réel, cependant les quantités nécessaires à ce besoin ne justifient pas l’extraction de sable coquillier sur un quatrième point et qui plus est, en Baie de Lannion et dont l’écosystème est équilibré.
4-        13 communes et 4 manifestations regroupant des milliers de gens (du Trégor et d’ailleurs) sur terre et sur mer ont stoppé temporairement l’extraction de ce sable particulier.
5-        Il n’est pas évoqué directement la partie de l’exportation à l’étranger de cette matière première, seuls les organismes officiels pouvant mener légalement ce type d’enquête. Le sablier « Côte de Bretagne » (propriété de la CAN) a pompé aux environs de 182 000 m³ de sable coquillier en 2017 et 69 000 m³ au 15 juin 2018.
 

ET MAINTENANT ?

 
Nous serions au point de départ d’une négociation entre le groupe Roullier et le gouvernement. Est-ce cela le dialogue ? Où sont les associations  dans cette nouvelle démarche ?

Le danger est loin d’être écarté, il nous faut rester vigilent (comme depuis 2015) et être prêt à démontrer, encore et encore qu’il n’y a rien à négocier !

 
Philippe Blondé pour le CA de Pleumeur Bodou Nature
 
(1) un pessimiste est un optimiste qui a de l’expérience.
(2) Source : Chambre de l’Agriculture Bretonne.